L’opposition des activistes aux OGM perpétue les risques de maladies
En Afrique sub-saharienne et dans les régions pauvres de l’Asie et d’Amérique latine, la diarrhée n’est pas seulement une source de dérangement passager et d’humour puéril. A cause de conditions sanitaires difficiles, de l’eau impure et de la nourriture contaminée par les bactéries fécales présentes dans les engrais naturels, les peuples de ces régions voient 4 milliards de cas de diarrhée sévère par année. Ce sont environ 2 millions de personnes qui en meurent annuellement.
Parmi les enfants aux Etats-Unis, la diarrhée compte pour plus de 1.5 millions de visites médicales, 200 000 hospitalisations, et 300 morts par année. Elle impose un fardeau financier de plusieurs milliards de dollars sur le système de santé.
Mais les miracles de la médecine moderne et de l’agriculture scientifiques nous donnent de l’espoir.
Pendant longtemps, les solutions de réhydratations à base de glucose (comme le Pedialyte ou le Gastrolyte) ont été utilisés pour traiter la diarrhée. Elles ont sauvées un nombre incalculable de vies, en remplaçant sel, sucre et autre nutriments perdus. Pourtant, même avec ces réussites médicales, ces solutions n’ont pas réduit l’incidence ou la sévérité des diarrhées infantiles.
Aujourd’hui Ventria Bioscience a développé une solution avancée plus performante pour les solutions de réhydratation standard, en ajoutant des protéines humaines favorisant la protection immunitaire (la lactoferrin et le lysozyme) qui se trouve dans toutes les salives humaines et tous les laits maternels.
Une étude récente sur la santé des enfants a démontré que ces protéines réduisent la durée de la diarrhée infantile de 30% (un jour et demi), et que les patients était moitié moins susceptible d’attraper une autre diarrhée dans les 12 mois suivants. Tout aussi important, Ventria produit ces protéines dans une variété spéciale de riz, qui rend les solutions de réhydratation abordables, même pour les systèmes de santé des pays du tiers monde.
Ventria a atteint cette percée technologique remarquable en altérant l’ADN du riz, et les usines les plus simples au monde ; des cultures de riz utilisant le soleil, la terre et l’eau. Cette société extrait ensuite les protéines pour les ajouter à sa solution de réhydratation. Son succès pourrait faire d’une des nourritures les plus essentielles un médicament sauvant des milliards de vies.
Une autre avancée, SemBioSys Genetics a crée un tournesol génétiquement modifié qui produit de l’insuline au niveau commercial : un âcre de tournesol peut produire un kilo d’insuline, soit assez pour 2 500 patients. Un peu moins de 16 000 acres (environ 0.2% de ce que les fermiers de l’Iowa consacre au maïs) pourrait couvrir la demande en insuline projetée pour 2010. Avec les cas de diabètes en constante augmentation en Inde et ailleurs, cette avancée technologique pourrait être vitale.
Syngenta travaille sur des anti-corps végétaux qui combattent les infections et les maladies de la peau. Les autres scientifiques améliorent les plantes pour produire des vaccins, des hormones et enzymes capable de soigner le sida, le cancer, les maladies de cardiaques et rénales, les blessures à la moelle épinière, de multiple scléroses, la fibrose kystique, l’hépatite, l’anthrax, le virus du Nil et arthrite.
Il en coûte environ 1000$ pour produire un gramme de protéine à partir de cellules animales, rendant les prix de tels vaccins prohibitifs même pour les pays les plus riches, et complètements hors de portée pour les pays pauvres. Produire la même quantité de protéine à partir de plantes coûterait moins de 20$, ce qui signifie que les sociétés pharmaceutiques pourraient même en haute priorité la recherche de cure pour les malades rares et orphelines.
Mais, assez incroyablement, au lieu d’applaudir ces innovations qui sauvent des vies, on les attaque. Des radicaux, voire illuminés, nous répètent que cette technologie joue avec la nature et peut « contaminer » les autres cultures. Ces groupes sont souvent financés par des groupes d’intérêts politiques et par le lobby des cultures Bio et autres qui tirent profit de cette peur du progrès. L’Union Européenne et l’industrie de la nourriture Bio réclament des mesures fermes, coûteuses et inutiles qui imposent des délais irraisonnables qui se traduisent par la mort d’enfants dans le besoin partout dans le monde.
Les cultivateurs améliorent les plantes depuis des millénaires, en utilisant diverses technologies génétiques. La biotechnologie végétale n’est qu’une amélioration à de précédentes techniques plus rudimentaires. Les chercheurs d’aujourd’hui utilisent une technologie génétique qui est beaucoup plus sure et précise, et des pratiques de gestions agricoles qui gardent leur système fermé et élimine pratiquement toutes les risques accidentels de pollinisation croisée et de migration des gènes.
Mais aucun de ces faits n’arrivent à persuader les « anti-humanistes qui préfèrent les peurs irrationnelles aux enfants du monde », selon Patrick Moore, membre fondateur de Greenpeace. Des hommes en santé, plus que bien nourri, protégé des maladies qui tuent des millions de personnes dans d’autres pays, et avec un accès à l’eau potable et l’électricité sont obsédés par des technologiques qui pourraient sauver des milliers de vies, et aux risques complètement spéculatifs.
En ce faisant, ils prolongent les risques de maladies pour un nombre incalculable d’être humains. Ils entravent le travail scientifique et le progrès technologique qui, jusqu’à maintenant, a améliorer la vie des pauvres de ce monde, et même améliorer notre propre santé, nutrition, niveau et durée de vie.
Ma propre expérience personnelle avec la polio (après avoir reçu deux injections du vaccin Salk) m’a rendu à tout jamais reconnaissant que ces « moralisateurs » n’ait pas été présent il y a 50 ans pour faire obstruction à la recherche de ce vaccin. Ma génération peut aussi remercier ces illuminés de ne pas avoir été là pour empêcher le développement de nombreux traitements, anti-biotiques et autres vaccins qui ont sauvés plusieurs d’entre nous et nos enfants.
C’est maintenant la responsabilité de notre génération de protéger les enfants, les pauvres et les générations futures du mauvais esprit des groupes payés pour ralentir le progrès et l’humanité. Il est temps pour nos législateurs, régulateurs, juges et gens raisonnable de dire « c’est assez ».
Le monde a besoin de ces technologies miraculeuses, et ce aujourd’hui. Et ceux qui supportent les organisations anti-OGM radicales ont besoin de comprendre que, en stoppant les innovations médicales, ils font se perpétuer la misère, les maladies et les morts prématurées partout dans le monde. Voilà ce qui est immoral.
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