Etat et religion(s)

L'Etat semble au coeur des débats dans ce forum. C'est pourquoi j'aimerai intégrer la religion dans la reflexion.

Suite à un commentaire sur mon blog suite à un article sur la liberté et la loi aux états-unis sur la conso d'alcool dans les années 1800, et ce commentaire disait : le quid de la charia?

Et je voudrais juste dire que : certes la religion musulmane par exemple interdit l'alcool , mais on est libre de boire ou pas ! personne n'a obligé quiconque à être musulman mais l'état quand il fait passer une loi , on est obligé de la respecter même si l'etat interdit de manger du porc , on est hors la loi et passable de prison par exemple si l'on en mange. mais l'islam au contraire on est entièrement libre.

"ANTOUM BIDINIKOUM , WA NAHNOU BIDININA"

Mahomet (S.A.A.W.S)

(vous avec votre religion et nous la notre)

Une religion basée autour de 'punitions' a forcément des notions de libre-arbitre quelque part...

Je propose une idée mais elle n'est pas développée. Je n'y arrive pas.

Voilà quelques propositions en vrac:
Je vais citer Bastiat (de tête): L'etat est cette fiction à travers laquelle chacun tente de vivre au depend des autres.
L' Etat bien faiteur, qui pourrait aider les gens.

Souvent quand on parle de l' Etat, cela me rappelle Dieu. Un peu comme si l' Etat était une ré-incarnation de Dieu, dans le sens où l' Etat, au dessus de nous, peut nous aider, peut etre bon ou mauvais. Il puni, il encourage...etc Il aurait tous les pouvoirs. L'homme aurait créer l'Etat en analogie à dieu.
L'idée c'est cette analogie entre Dieu et l' Etat. J'aimerai que vous me donniez votre avis la dessus. Peut être que je me trompe. c'est plus une intuition qu'une idée bien concue. Peut etre que je me trompe complet. Ne m'enguelez pas!! Dieu et l'Etat.

Oui c'est intéressant comme idée. Ainsi le nationalisme pourrait être comparer à l'intégrisme religieux.

Il y a toujours un problème de liberté, d'y contracter ?

Anisi, il en serait de l'Etat comme de Dieu : ni plus ni moins qu'une mise sous tutelle du libre-arbitre qui se voit subordonné à l'execution d'une volonté supérieure.
Mais si l'Etat (je me limiterai ici au régime sous lequel nous vivons : la démocratie) a ses lois, ses textes fondateurs, ses saints ; si l'on peut comparer les cours d'éducations civiques du collège à une sorte de catéchisme étatique ; s'il on semble "espérer" en l'Etat comme l'on espère en Dieu, il subsiste cependant des différences conceptuelles.
Je pense notamment à la chose suivante :
La relation que les individus entretiennent avec Dieu est uniquement descendante : Dieu (le Clergé) ordonne et les individus obéissent tandis que le but avoué d'une démocratie est d'entretenir une relation à la fois ascendante et descendante entre l'Etat et le peuple. Sur le papier, la démocratie c'est le gouvernement du peuple par lui-même. Il me semble qu'il s'agit là d'une différence fondamentale.

Oui, d'ailleurs etymologiquement democratie: le pouvoir du peuple, mais le pouvoir montant. Aristocratie:: le pouvoir aux meilleurs, pouvoir descendant.

Je le dis car il y a bien un idée de mouvement du pouvoir, de direction du pouvoir dans ces deux mots.

Non, le nationnalisme ne peut être rapproché de l'intégrisme religieux, grace à mon analogie. L' Etat n'est pas le nationnalisme, tout comme Dieu n'est pas l'intégrisme.
D'ailleurs en parlant d'intégrisme... Quid? L'intégrisme serait ce que subjectivement(evidemment vous me direz), relativement à ma pensée occidental je considère comme extrémiste. En outre, parler d'integrisme d'un ton péjoratif est assez paradoxale (au sens d'aujourd'hui). Intégrisme=>intègre. Intégrité a deux significations: la première: probité. La deuxième est plus interressante: Etat d'une chose dans laquelle il ne manque rien. C'est donc qu'elle ne doit pas évoluer.
Je conclue ici que la doxa se contredit elle même en utilisant le terme d'intégrisme, en esperant y échapper alors que, si on en prend son sens plein, on devrait s'y rallier.

Si camarade, le nationalisme pourrait être comparé, dans ton analogie sur la religion et l'Etat, à l'extrémisme religieux. je t'explique pourquoi: le sentiment exprimé par la religion c'est la foi, le sentiment extrème c'est l'intégrisme. Par analogie, le sentiment exprimer par l'Etat (même si le mot nation convient mieux) est le patritisme et son sentiment extrème est le nationalisme.
Donc tu vois, on peut tout à fait joindre les deux notions.
Au fait merci l'explication épistémologique, je suis toujour fasciné dans ton approche sur le dialectique.

Les mensonges de Ségolène Royal sur la scolarisation des enfants handicapés:
Les gouvernements de Jacques Chirac ont doublé en cinq ans le nombre d'enfants handicapés dans les écoles.
Les chiffres

Les chiffres parlent d’eux-mêmes

1. C’est la loi du 11 février 2005 qui a prévu l’inscription de droit des enfants handicapés dans l’école de leur quartier. Cette loi est la première grande loi sur le handicap après celle de 1975. Toutes les associations en ont salué les avancées. Mme Royal et le parti socialiste ont voté contre cette loi.

2. Le nombre d’enfants handicapés scolarisés dans les écoles « ordinaires » est passé de 89 000 à 160 000 entre 2002 et la rentrée 2006.

3. Le nombre d’auxiliaires de vie scolaire qui les accompagnent est passé de 4 700 à 8388, soit une augmentation de 80%.

Maintenant que les élections sont passées, on pourrait reprendre ce topic.
On a fait le parallèle entre Etat et religion.
Je me permet de me poser la question suivante. Si l'Etat peut être comparé à la religion (une religion à laquelle tout le monde est obligé de souscrire, il est vrai), Sarkozy est-il notre Dieu?
Doit-on lui rendre grâce lorsqu'on se lève , le matin, quand on mange, on fait pipi, caca, l'amour ?
Autre réflexion : penser à Sarkozy quand on fait l'amour est par définition un tue l'amour. Ainsi penser à Sarkozy réduit le nombre de grossesses, et donc le nombre d'avortements, et, par suite, est un frein à la propagation des MST.
C'est la preuve que Sarkozy est une bénédiction pour nous tous.

Gloire à Sarkozy ! Gloire à Sarkozy ! Gloire ! ...